dimanche 27 mars 2011

Les Petits Mouchoirs

Film de Guillaume Canet (2010) , avec Benoit Magimel, François Cluzet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, etc.
 
 
 
 














 
 
 
 
Je n’en attendais pas des merveilles, vu que je n’étais pas particulièrement fan du précédent film de Canet, Ne le Dis à Personne. Et puis finalement, on se laisse prendre au jeu. Cette histoire d’un groupe d’amis réunis par l’accident survenu à un des leurs m’a beaucoup fait penser à The Big Chill (Les Copains d’Abord), le superbe film de Lawrence Kasdan. C’est donc une version frenchie que Canet nous propose, alors bien évidemment, il y a les scènes à faire : grosses engueulades, apéro entre amis sur la plage, visionnage de vieilles vidéos, couples qui se défont ou se refont… De ce côté-là, pas vraiment de surprise. Les acteurs, en revanche, sont excellents et c’est grâce à eux que l’alchimie du film finit par agir.
 
 
 
 
Cluzet en fait des caisses avec son personnage d'homme d'affaires stressé. Il m’a fait beaucoup rire avec ses fouines, surtout quand il dézingue le mur de sa salle de bains à la hache, dans un improbable clin d’œil à Shining Bonjour ! C’est l’proprio ! »). Magimel est, comme toujours, très bon dans un rôle pourtant casse-gueule. Les personnages féminins sont plus effacés, sans doute Canet s’est-il senti un peu obligé de sacrifier leur développement par rapport à la durée déjà conséquente du film. Il y a aussi Hocine Mérabet, impayable en coach sportif new-age, avec ses histoires de pots de riz, qui deviennent vite un gag récurrent du film. Mais la palme revient à Joël Dupuch, dans le rôle de Jean-Louis. Le jeu de cet acteur, pourtant non professionnel, est particulièrement vrai et sincère, et c’est à lui qu’on doit d’ailleurs l’une des plus belles scènes du film, où il règle ses comptes avec toute la bande d’amis.
 


Pour le reste, on ne peut pas vraiment dire que les errances sentimentales de Marion Cotillard m’aient particulièrement accroché. La fin joue un peu trop sur la corde sensible, mais elle est heureusement sauvée par quelques beaux moments d’émotion. Au crédit du film, on peut dire qu’on ne voit pas passer les 2 h 30 de projection. Mais au final, on a un peu l’impression qu’hormis une ou deux scènes, il n’en reste pas grand’chose de vraiment fort. C’est le gros défaut d’un film qui, en définitive, repose un peu trop sur ses performances d’acteurs (au demeurant excellentes) et pas assez sur l’authenticité de ses émotions.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le Trombinoscope
Je passe bien évidemment sur les têtes d'affiches que tout le monde connaît.
 
 
Laurent Laffite
Louise Monot
Pascale Arbillot
Joël Dupuch
Anne Marivin
Valérie Bonneton
Hocine Mérabet

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