vendredi 28 février 2014
Nebraska
mercredi 26 février 2014
The Master
Film de P.T. Anderson (2012), avec Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Laura Dern, Ambyr Childers, etc…
Ça parle de quoi en deux mots : un ancien soldat tombe sous la domination d’un maitre à penser qui dirige une secte.
C’est rageant comment, après vous avoir ébloui le temps d’un film, il est carrément impossible de reconnecter avec un metteur en scène. Au Strapontin, on avait craqué pour Magnolia, ce film choral doux-amer plein de surprises et de belles performances d’acteur. Un film tellement énorme et extraordinaire qu’on se disait avec confiance qu’on allait être ébloui par les autres films de son réalisateur, Paul Thomas Anderson. Eh bien non ! On se rappelle avoir été cueilli à froid par cet OVNI qu’était Punch Drunk Love, puis être resté hermétique à un There Will Be Blood pourtant plein de qualités. C’est donc avec une certaine appréhension qu’on attendait The Master. Peine perdue.
A la base, le personnage principal, celui de Joaquin Phoenix, est une sorte de crétin congénital, incontrôlable et violent. Même si on applaudit la performance de l’acteur, il est en revanche impossible de s’identifier ne serait-ce qu’un minimum à lui. Du coup, il est très difficile d’entrer dans The Master, pour la bonne et simple raison qu’on demeure totalement indifférent au sort de ses personnages. On se dit que le film va prendre son envol avec l’arrivée de Philip Seymour Hoffman, qui est tout de même au centre de l’histoire. Là encore, c’est loupé. En dépit de quelques belles scènes et d’une interprétation comme toujours admirable, le film ne décolle pas plus.
Il y avait pourtant de quoi faire: le sujet, axé sur les relations troubles qu’entretient le héros avec ce “Maître” qui l’embrigade, est intéressant. Le film pose également un regard très original sur les sectes, même s’il est dénué de tout recul critique. Enfin, Phoenix et Hoffman sont réellement remarquables et leur jeu bien souvent bluffant… Mais tout cela ne fait pas un film. Trop long, languissant, se perdant en route et larguant le spectateur au passage, The Master est un film insaisissable et opaque. Un autre rendez-vous manqué avec Paul Thomas Anderson… Dommage, on aurait aimé en être.
dimanche 23 février 2014
Marathon Man
Film de John Schlesinger (1976), avec Dustin Hoffman, Laurence Olivier, Roy Scheider, Marthe Keller, William Devane, etc…
Ça parle de quoi en deux mots : un étudiant est impliqué dans un trafic de diamants avec un ancien criminel Nazi.
jeudi 20 février 2014
L’Ultimatum des Trois Mercenaires
(Twilight’s Last Gleaming)
Film de Robert Aldrich (1977), avec Burt Lancaster, Richard Widmark, Charles Durning, Melwyn Douglas, Paul Winfield, etc…
Ça parle de quoi en deux mots : un ancien militaire menace de lancer des missiles nucléaires si la Maison Blanche n’exécute pas ses ordres.
Oubliez le titre français débile, ou du moins un des titres français, puisque le film en question a connu dans notre beau pays une carrière plutôt cahotique, qui d’ailleurs même avec le recul s’explique difficilement. Jugez plutôt: pour sa sortie française, Twlight’s Last Gleaming voit sa durée amputée de près de 50 minutes. Le motif donné à l’époque, c’était (sic!) “un contenu antimilitariste gênant” ! On lui colle donc un titre à la con, ou même mieux, on l’exploite même sous plusieurs titres différents (Piège pour un Président), et en voiture Simone ! Le film étant une petite production indépendante, récupéré par un distributeur français plutôt spécialisé dans les nanars, il n’a pas fait, on s’en doute, une grande carrière sur les écrans.
Difficile même aujourd’hui de savoir quels ont été les motifs réels qui ont permis un tel tronçonnage. Il est surprenant de constater que, même à l’époque de la sortie, en 1977, pratiquement personne ne s’en était ému, puisque son réalisateur, Robert Aldrich, n’avait plus réellement la côte et que de toute façon le film n’était pas soutenu par un grand studio, alors … Twlight’s Last Gleaming a été étiqueté comme une anonyme série B et foutue dans un tiroir. Au Strapontin, on a vu la version courte de 91 minutes sortie en salles, et le résultat tenait du massacre pur et simple : des pans entiers de l’intrigue sabrés au nom du politiquement correct, qui rendaient du coup la compréhension de l’intrigue quasiment impossible.
C’est donc une sacrée découverte que de pouvoir enfin visionner le film dans sa version intégrale, même si, pour être tout à fait honnête, il reste critiquable sur bien des aspects. Robert Aldrich, qui a tout de même signé des films comme En Quatrième Vitesse ou Les Douze Salopards, a fait bien mieux par le passé. Twlight’s Last Gleaming est très marqué seventies, avec des énormités au détour de chaque séquence, des dialogues pas toujours très inspirés et un côté un peu ringard dans son approche. C’est du cinéma plan-plan, mais bon, le réalisateur n’a jamais réellement été adepte de la subtilité, c’est plutôt le genre à foncer dans le tas.
Du coup, l’aspect politique de l’intrigue, qui joue sur la révélation d’un mémo lié à la guerre du Vietnam, semble manié dans le but de provoquer une émotion facile, un peu à la Oliver Stone. Ça donne des allures de brulot politique à un film qui, sans cela, serait plutôt classique dans sa facture. Néanmoins, Aldrich a tout de même l’honnêteté d’aller jusqu’au bout de son idée, et même si le dénouement apparait comme assez prévisible, la fin se distingue par un ton très particulier et désenchanté, tout à fait dans la lignée d’un certain cinéma conspirationniste tel qu’il se pratiquait justement dans la seconde moitié des années 70.
Là où Twlight’s Last Gleaming se distingue, par contre, c’est par l’habileté de sa réalisation. Le split-screen, dont nous avons récemment parlé, trouve ici sa pleine justification, étoffant de belle manière des séquences d’action parfaitement mises en place et exécutées. La démultiplication des points de vue se fait jusqu’au vertige, mettant en abyme personnages et situations dans des mosaïques foisonnantes. C’est indéniablement l’un des points forts du film, qui booste intelligemment l’intrigue le temps de quelques séquences.
Traversé de temps à autre par quelques beaux éclairs de génie et soutenu par un excellent casting (en particulier Charles Durning dans le rôle du Président), Twlight’s Last Gleaming n’est ni un réel chef d’œuvre, ni un film maudit. C’est maladroit, souvent pataud et parfois assez grossier, mais il s’en dégage cependant un sentiment d’urgence qui valait la peine que ce film charcuté puisse enfin être visionné dans sa version intégrale.
Le Blu-Ray
Une fois de plus, Carlotta nous gratifie d’une belle édition pour réhabiliter un film relativement méconnu du grand public. C’est, comme toujours chez l’éditeur, du travail très soigné.
Le transfert image est particulièrement impressionnant par sa définition et son piqué. C’est le résultat d’une restauration entreprise par le studio allemand Bavaria, et c’est réellement superbe. Côté son, une seule piste VO en mono, car du fait de son remontage, la version intégrale n’a jamais été complètement doublée en VF.
En complément, un documentaire de plus d’une heure sur le film, Aldrich over Munich : The Making of Twilight’s Last Gleaming, qui raconte sa production mouvementée et l’accueil mitigé qu’il a reçu, avec des interventions de la fille de Robert Aldrich, mais aussi de plusieurs membres de l’équipe allemande.
Enfin, vu qu’on a souvent affaire à des packagings hideux ou qui craignent un peu, c’est un vrai plaisir de signaler que la pochette est d’un design très agréable et tout à fait raccord avec l’esprit du film.
La Musique
D’habitude, Robert Aldrich faisait toujours appel au même musicien, Frank De Vol, et le résultat était… on va dire sans réelle surprise et parfois même un peu lourd. Pour Twlight’s Last Gleaming, ce dernier étant souffrant, on fait appel dans l’urgence à Jerry Goldsmith qui livre sa partition en un temps record. Œuvre mineure du compositeur, elle appartient pourtant à la période dorée de sa carrière, lors de laquelle il alignait peinardement 4 ou 5 partitions exceptionnelles par an.
Très martiale, la musique rappelle bien souvent celle de Patton ou même du premier Rambo par l’utilisation des cuivres, mais elle est surtout très proche de Capricorn One, qu’il signera la même année, et qui reste une de ses musiques d’action les plus réussies. Le suspense est intensifié par une écriture très rythmée, qui mélange cuivres, cordes et piano.
Vu l’insuccès du film, l’album de la BO ne sera pas édité lors de la sortie en salles et pendant bien longtemps, on suppose les bandes des sessions d’enregistrement perdues. Quelques années plus tard, elles seront retrouvées grâce au fils du compositeur et un CD paraitra dans la foulée. A découvrir, malgré une qualité sonore pas toujours au top qui ne rend pas vraiment justice à la richesse de la partition.
mercredi 19 février 2014
All is Lost
Film de J.C. Chandor (2013), avec Robert Redford.
Ça parle de quoi en deux mots : un homme doit survivre seul dans l’océan Indien après que son bateau ait été endommagé par un container.
Ah, là, pour le coup, difficile de prendre un argument plus simple que celui de cet All is Lost : un homme seul sur un bateau, auquel il arrive comme qui dirait la loi de l’emmerdement maximum. Après un accident, notre héros - c’est Robert Redford - devra se battre contre les éléments, ce qui l’amènera jusqu’au stade ultime de la survie après bon nombre de péripéties. A la lecture du scénario, au Strapontin, on était un peu perplexe. Comment maintenir l’intérêt avec un argument pareil sur un film entier, qui plus est sans le moindre dialogue ?
Effectivement, c’est un beau pari cinématographique, et si on est admiratif devant un challenge technique relevé haut la main (tout le monde sait que tourner en pleine mer n’est pas une partie de plaisir, demandez à Spielberg !), on est en revanche beaucoup plus perplexe devant la construction scénaristique. A savoir, peut-on s’attacher pendant près de deux heures à un personnage dont on ne sait rien ? C’est toute la question. Certes, sur le papier, c’est fortiche et novateur, mais hélas sur le plan dramatique, ça ne fonctionne pas. Personnellement, c’est triste à dire mais au bout d’un moment, je n’avais plus grand-chose à cirer des déboires de notre pauvre ami Redford.
Du coup, All is Lost devient purement descriptif mais n’engage pratiquement jamais l’identification du spectateur. C’est particulièrement frustrant et c’en est même à se demander si, à force de maladresses, il n’y renonce pas ouvertement, comme avec l’utilisation de la voix off qui ouvre le film. Sur le moment, on trouve ça un peu longuet et un tantinet chiant, cette narration sur fond de containers flottant dans l’océan. Puis en fait, on se rend compte à la toute fin de la véritable signification. Placée ainsi en introduction, elle perd du coup tout son potentiel dramatique. Tout le reste est à l’avenant, et se résume très vite à un empilement de situations qui ne débouchent sur rien, si ce n’est enfoncer le héros toujours plus loin dans les ennuis.
All is Lost nous laisse donc sur une impression plus que mitigée. Dans le principe, c’est balèze, dépouillé à l’extrême, radical, tout ce qu’on voudra, mais concrètement c’est un peu vain. Un défi cinématographique, si brillamment relevé soit-il, ne fera jamais un bon film sans un minimum d’empathie pour les personnages.
mardi 18 février 2014
Dark Star
Film de John Carpenter (1974), avec Brian Narelle, Dan O’Bannon, Cal Kuniholm, Dre Pahich, etc…
Ça parle de quoi en deux mots : l’équipage d’un vaisseau spatial aux prises avec un alien et des bombes récalcitrantes.
Des astronautes chargés de faire sauter des planètes instables, un extra-terrestre en forme de ballon de plage, une bombe qui discute philosophie... Dans cette vision délirante de l'espace, John Carpenter fait ses premières armes. Dark Star, c'est 2001 revisité par les Nuls ! Œuvre de jeunesse en forme de grosse déconnade, c'est l'un des films de SF les plus surprenants et les plus atypiques qui soient. Retour sur un space opéra débraillé et culte.
Pour apprécier pleinement Dark Star, il ne faut surtout pas perdre de vue les conditions dans lesquelles il a été fait. John Carpenter est alors étudiant a l'USC, brillante université qui a donné naissance à des talents tels que George Lucas. Avec ses potes, il réalise avec des bouts de ficelle un court-métrage de SF qui tapera dans l'œil d'un producteur, Jack H. Harris. Ce dernier, séduit par ce qu'il a vu, propose au réalisateur le budget suffisant pour en faire un film de cinéma et pouvoir l'exploiter en salles. Le résultat, bien que bricolé, attirera l'attention de pas mal de monde et sera même présenté dans des festivals à l'étranger (y compris celui d'Avoriaz), commençant à créer le buzz autour du nom de John Carpenter.
Dark Star ne se regarde donc pas comme un film normal, et il y a fort à parier que ceux qui s'y risqueront sans connaitre le background du film vont vite déchanter et trouver ça parfaitement nul. Cela pouvait encore passer à l'époque de la sortie du film, en 1974, dans la mesure où il a été perçu comme un objet de contre-culture mais aujourd'hui, le public aura sans doute du mal à appréhender une narration qui prend peinardement son temps et joue sur l'ennui et le désœuvrement de ses personnages (Carpenter lui-même En Attendant Godot comme source d'inspiration). Ce space-opéra foutraque se termine en queue de poisson, sur une fin totalement nihiliste qui indique clairement que les auteurs ne savaient pas très bien comment conclure. Peu importe, d’ailleurs, puisqu’on est parfaitement en phase avec l’esprit déconneur et potache du film.
Pourtant, à bien y regarder, le film met en place pas mal d'éléments nouveaux en matière de SF. D'abord, il joue à fond sur le côté ordinaire et banal de ses personnages, qui ne sont ni plus ni moins que des ouvriers dans l'espace. Ils sont là pour bosser, se font chier à cent sous de l'heure et se fichent bien de l'attirail technologique qui les entoure. Ensuite, exit les décors propres à la 2001. Les cabines sont crades, ressemblent davantage à une chambre de cité U et sont tapissées de photos de cul. Autant d'éléments que Ridley Scott reprendra dans Alien. Dark Star détourne également de manière plus subtile le film de Kubrick: ici pas de valse de Strauss pour accompagner la vision des vaisseaux spatiaux mais une chanson de country ! Quant à l’accompagnement musical, même s’il est sommaire, il préfigure ce que fera John Carpenter dans ses films suivants.
De la même manière, on a ici le brouillon d’Alien, puisqu’une bonne partie de l’intrigue se résume à une chasse à l’extra-terrestre dans les couloirs du vaisseau. Rien d’étonnant à cela : Dan O’Bannon, qui cumule ici les fonctions d’acteur, monteur, directeur artistique et de superviseur des effets spéciaux, signera quelques années plus tard le scénario du film de Ridley Scott. Mais là encore, on reste dans un esprit bricolo, puisque l’alien en question n’est rien d’autre qu’un ballon de plage avec des griffes ! Quelque part, c’est cette absence de prétention qui donne toute sa saveur au film. Cela n’empêche pourtant pas certaines innovations techniques en matière d’effets spéciaux, nottament une plongée dans l’hyper-espace dont Star Wars s’inspirera quelques années plus tard.
C’est vrai, c’est parfois un peu juste, et même malgré sa courte durée, Dark Star n’évite pas les temps morts et les longueurs. Le film est déséquilibré, avec des séquences interminables (les mésaventures de Pinback dans la cage d’ascenseur) et d’autres expédiées un peu vite. C’est aussi un one man show pour Dan O’Bannon, qui monopolise l’écran et n’hésite pas à en faire des tonnes dans un des rôles principaux. Selon son humeur, on trouvera sa performance hilarante ou parfaitement agaçante, c’est selon. Personnellement, son personnage de chien fou m’a bien fait marrer (la séquence du journal de bord est un grand moment!), mais je comprends qu’on y soit allergique.
Dark Star n’est pas vraiment un film à part entière, c’est plutôt une œuvre de jeunesse. Néanmoins, si on le replace dans le contexte de l’évolution du genre, il est clair qu’il a posé pas mal de jalons et défini de nouvelles approches. C’est ce qui en fait une œuvre unique en son genre, une curiosité qui, à sa manière et avec ses moyens plus que limités, a tout de même fait énormément pour l’évolution de la SF.
Version Longue et Director’s Cut
Assez curieusement pour un film de cette durée, il existe plusieurs versions de Dark Star. En effet, lorsque le producteur Jack H. Harris entreprend de distribuer le film, il demande plusieurs ajouts à Carpenter de manière à ce que le film puisse être exploité en salles. Plusieurs séquences additionnelles seront donc tournées dans ce but. Lors de sa distribution en vidéo, il sera remonté, plus ou moins selon les intentions initiales du réalisateur. Ça reste à vérifier, dans la mesure où ce dernier a depuis plus ou moins renié le film. En tout cas, cette “Director’s Cut” est sans doute la moins bonne des deux, dans la mesure où elle sabre des informations importantes relatives à l’intrigue, mais aussi une des séquences les plus spectaculaires du film (la traversée du champ d’astéroïdes). Mieux vaut donc découvrir le film dans sa version salles, certes parfois un peu longuette, mais quelque part plus équilibrée.
En vidéo
Ça valait la peine d’attendre ! Resté très longtemps invisible dans notre beau pays, Dark Star a récemment eu les honneurs d’une édition vidéo plus que réussie, et ce grâce aux bons soins de l’éditeur Carlotta, dont la réputation en matière d’édition de petits classiques n’est plus à faire. Bien entendu, n’allez pas espérer un piqué et une qualité d’image digne des blockbusters récents ! Une grosse partie de Dark Star a été tournée en 16 mm, puis gonflée en 35, donc pour ce qui est de la définition, on est bien loin des standards HD ! Cela n’empêche pas Carlotta de proposer une image propre et satisfaisante, tout à fait en rapport avec les origines bricolées du film. Enfin, cerise sur le gâteau, le disque offre le choix entre les deux montages existants.
Mais le gros morceau de cette édition, c’est surtout le documentaire rétrospectif Let There Be Light: The Making of Dark Star, qui revient en détail sur la passionnante histoire de la conception et de la réalisation du film, avec de nombreuses interviews des membres de l’équipe. Seul John Carpenter manque à l’appel. Il a semble-t’il gardé un si mauvais souvenir de cette époque qu’il a refusé de participer aux suppléments. C’est donc sous la forme d’extraits d’une interview audio qu’il apparaitra dans le doc.
Cet excellent reportage est surtout l’occasion de mettre en avant le rôle primordial de Dan O’Bannon dans l’élaboration et la réalisation du projet. Une belle façon de rendre hommage à cet artiste jamais vraiment reconnu par ses pairs et décédé il y a 4 ans. Il sera d’ailleurs très déçu de l’accueil mitigé reçu par le film, à tel point qu’il déclarera : “si je n’arrive pas à faire rire le public, autant lui fiche la trouille”. Donc acte : son scénario suivant, Starbeast, deviendra un classique du genre : Alien.