mercredi 5 février 2014

Il Était Temps

(About Time)
Film de Richard Curtis (2013), avec Domhnall Gleeson, Rachel Mc Adams, Bill Nighy, Lindsey Duncan, Lydia Wilson, etc...















 
Ça parle de quoi en deux mots: C'est l'histoire de Tim, qui possède le pouvoir de remonter le temps. Bien pratique quand on cherche désespérément l'amour.

Je ne dirai pas que j'attendais le nouveau film de Richard Curtis avec une grands impatience mais quand même. Au Strapontin, on avait beaucoup aimé son Love Actually (dont on parle ici) donc forcément, on avait un a priori plutôt favorable, surtout avec un sujet malin comme celui-la, qui marie la bonne vieille comédie romantique à l'ancienne avec un brin de fantastique. Donc, sans être sur les dents, on était tout de même curieux du résultat malgré tout.


En fait, associer voyage dans le temps et romance était plutôt une bonne idée, et cela donne lieu à des petites saynètes sympas et marrantes, mais dont le principe ne se renouvelle pas vraiment. Sorti de ça, c'est plutôt maigre, il faut bien le reconnaître, même si l'abattage des acteurs sauve souvent les meubles. En fin de course, tout ça pour dire que si vous aviez le pouvoir de remonter le temps, vous corrigeriez certaines petites bourdes mais que même les trucs foireux, vous les garderiez et que finalement rien n'est plus précieux que les instants passés avec ceux qui ne sont plus là. Mouais.


En plus, About Time se prend plus d'une fois les pieds dans le tapis avec le concept, qui n'examine jamais vraiment toutes les répercussions que peut avoir la modification d'un seul petit événement. En clair, l'idée est traitée par dessous la jambe, comme un gimmick qui au final ne sert pas à grand chose. Pour le reste, c'est du classique éprouvé, même si c'est souvent marrant et plutôt bien écrit.






Love Actually avait pour lui une diversité - pour ne pas dire une richesse - d'intrigues parallèles et un casting hors-normes. About Time rame dans ces deux domaines, et malgré la performance touchante de Bill Nighy, prouve que la comédie british reste quelque chose de fondamentalement humain, qui n'a pas besoin de concepts délirants pour réussir. Une astuce de narration, si astucieuse soit-elle, ne remplacera jamais un scénario bancal.

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