Films de David Yates (2010/2011) avec Daniel Ratcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Ralph Fiennes, Alan Rickman, Maggie Smith, etc...
Harry Potter, ça commençait un peu à devenir lourd. Oui, je sais, Le Strapontin va s’aliéner la horde de fans du jeune sorcier, mais il faut quand même bien reconnaître que sur les deux derniers films (le 5 et le 6), on tournait un peu en rond. Pour moi, la série a pris un sérieux coup dans l’aile avec La Coupe de Feu. Condenser un tel bouquin (sans doute le meilleur des 7) en film de 2h30, c’était un exploit que le réalisateur Mike Newell n’était pas parvenu à accomplir. Quant à la mise en scène, si les producteurs avaient eu la bonne idée de confier Le Prisonnier d’Azkaban au talentueux Alfonso Cuaron, qui avait su lui insuffler une certaine poésie, on est depuis revenu au classicisme le plus absolu. David Yates, un réalisateur venu de la télévision anglaise, a pris la relève de la manière la plus anonyme qui soit.
Harry Potter, ça commençait un peu à devenir lourd. Oui, je sais, Le Strapontin va s’aliéner la horde de fans du jeune sorcier, mais il faut quand même bien reconnaître que sur les deux derniers films (le 5 et le 6), on tournait un peu en rond. Pour moi, la série a pris un sérieux coup dans l’aile avec La Coupe de Feu. Condenser un tel bouquin (sans doute le meilleur des 7) en film de 2h30, c’était un exploit que le réalisateur Mike Newell n’était pas parvenu à accomplir. Quant à la mise en scène, si les producteurs avaient eu la bonne idée de confier Le Prisonnier d’Azkaban au talentueux Alfonso Cuaron, qui avait su lui insuffler une certaine poésie, on est depuis revenu au classicisme le plus absolu. David Yates, un réalisateur venu de la télévision anglaise, a pris la relève de la manière la plus anonyme qui soit.
La série a suivi en quelque sorte la qualité des livres, et on en était arrivé à un stade où les choses n’évoluaient pas vraiment beaucoup, et la saga était un peu en train de s’étouffer elle-même. On pouvait donc craindre le pire à la lecture du dernier volume, que j’avais trouvé brouillon et répétitif, et c’est un peu en trainant les pieds que Le Strapontin s’y est mis. En plus, les producteurs ont eu la géniale idée de scinder le livre en deux films distincts (c’est le syndrome Kill Bill : pourquoi faire payer le public pour un film quand on peut le faire payer pour deux ?). Jusqu’à ce que… Damned !... on nous propose d’aller voir le tout dernier épisode en salles. Donc branle-bas de combat pour mettre la main sur le Blu-Ray de la première moitié du dernier film, histoire de ne pas être largué. Vous suivez toujours ? Donc c’est parti pour Les Reliques de la Mort – 1ère partie.
Pour ce qui est de la 2ème partie, les choses s’améliorent grandement. Heureusement, d’ailleurs, car rater l’ultime épisode d’une saga pareille aurait quasiment été criminel. C’était pas gagné vu la qualité plus que discutable du livre, mais bon. On sent vraiment que les producteurs ont mis les bouchées doubles pour que cette conclusion reste dans les mémoires.
Malgré une 3-D plutôt sans intérêt, Les Reliques 2 déploie des séquences véritablement grandioses, telle l’attaque de Poudlard par les forces de Voldemort. On sent que Le Seigneur des Anneaux et en particulier Le Retour du Roi sont passés par là, mais le résultat est plus que convaincant. Par rapport au rythme somnolent du premier volet, le second met le pied au plancher et accumule les péripéties, jusqu’aux différentes révélations finales et à l’inévitable duel entre Harry et Voldemort.
En définitive, la saga Harry Potter se conclut de manière plutôt respectable. On sait à quoi s'attendre, mais finalement, les défauts qu'on y trouve sont aussi ceux des livres. Sans surprise, certes, mais pas désagréable et même franchement emballant à certains moments.
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