Film de John Requa et Glenn Ficarra (2011), avec Steve Carell, Ryan Gosling, Emma Stone, Julianne Moore, Kevin Bacon, etc...
Steve Carell fait partie de ces têtes
d’affiche qui cartonnent aux USA, mais ne rencontrent qu’un succès poli dans
notre beau pays. Rien d’étonnant, ceci dit, puisque dans leur grande majorité,
ses films se situent dans le registre de la comédie beauf et pas vraiment
finaude. D’où la surprise provoquée par ce
Crazy,
Stupid, Love qui se démarque avec bonheur de l’enfilade de nanars déjà
commise par l’acteur.
Le sujet est on ne peut plus
classique : un divorcé malgré lui (Carell) est coaché par un as de la
drague (Ryan Gosling). C’est la base pour une chronique douce-amère, souvent drôle
et parfois surprenante, qui évite avec pas mal d’habileté les chausse-trappes
du genre. Pas de quoi révolutionner le genre, pourtant il y a dans le film une légèreté
et un attachement aux personnages qui en fait tout le prix. Il y a même un
petit côté
Magnolia dans ces
triangles amoureux qui se recoupent les uns les autres. La mise en scène, toute
effacée qu’elle est, sait parfois surprendre, et le rythme ne faiblit jamais.
On peut trouver discutable certains quiproquos inutiles (l'intrigue avec la prof de français). De manière identique, le happy end assez convenu se vautre un peu trop dans la bonne vieille morale
américaine du « quand on veut, on peut », tout le monde sait que la
vie n’est pas si simple. Ce n’est pas
suffisant pour plomber les 118 minutes de bonheur qui le précédent. Définitivement
recommandable, donc, et à découvrir impérativement !
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire