(The Horse Whisperer)
Film de Robert Redford (1998), avec Robert Redford, Sam Neill, Kirstin Scott-Thomas, Scarlett Johansson, Dianne Wiest,etc…
Robert Redford cinéaste, ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un artiste hors du commun. Tout au contraire, l'acteur a bien pris soin d'éviter les grosses prises de risque, au fil d'un parcours très balisé et très lisse, définitivement sans surprises. J'avais bien aimé son tout premier, Ordinary People, pour des raisons très personnelles, et en définitive, je ne suis pas loin de croire que chacun peut trouver un certain attachement à l'un ou l'autre de ses films selon la nature de son vécu. C'est un cinéma fait de grandes émotions finalement universelles, c'est ce qui le rend facilement appréhendable, mais aussi quelque part un peu conventionnel.
Je n'avais jamais vu The Horse Whisperer mais je m'étais fait le film dans ma tête, et force est de constater que je n'étais pas très loin du compte. Redford le vieux dresseur qui redonne goût à la vie à une jeune Scarlett Johansson et à son cheval, après un grave accident, c'est déjà un peu du cousu main en matière de scénario. Partant de là, la maman ne peut être qu'une personne obtuse et bornée qui reçoit elle aussi une belle leçon de vie et finit par tomber amoureux du vieux bougon qu'elle ne pouvait pas saquer au début, le tout étalé sur 3 heures de projection. Voilà.
C'est joli, gentiment soporifique (j'avoue à ma grande honte avoir piqué du nez à plusieurs reprises) et plus proche de l'esthétique du cowboy Marlboro que de celle du mélodrame flamboyant. La seule véritable bonne idée du film, c'est le changement de format en cours de projection. On passe ainsi du format classique au scope dès qu'on arrive dans les grands espaces. Un gimmick sympathique, mais qui hélas ne rendra pas grand chose sur votre home cinéma. Ah si ! Scarlet est excellente, mais ça on le savait déjà.
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