Film de Peter Landesman (2013), avec Paul Giamatti, Billy Bob Thornton, James Badge Dale, Marcia Gay Harden, Zac Efron, etc…
Parkland, pour ceux qui l’ignoreraient, c’est le nom de l’hôpital de Dallas dans lequel a été transféré le corps de John Kennedy juste après l’attentat fatal de novembre 1963. On pige donc vite le principe du film : raconter un évènement historique sous l’angle de la petite histoire. Pourquoi pas, après tout ? C’est un moyen comme un autre de lui redonner une dimension humaine. Sauf que dans ce domaine, Oliver Stone est passé avant et que malgré tous les reproches qu’on peut adresser à son J.F.K., on ne peut nier qu’il s’agît tout de même d’un ensemble assez exhaustif sur le sujet. On était donc un peu curieux de voir ce que ce Parkland pouvait nous apprendre de nouveau.
Eh bien, pas grand-chose ma foi. La reconstitution de l’attentat est traitée à la va-vite. On a bien compris que ce n’était pas ce qui intéressait le réalisateur, car le film s’attarde ensuite sur quelques histoires éparses. La plus connue (et aussi la plus intéressante) c’est bien évidemment celle d’Abraham Zapruder, qui est devenu célèbre pour avoir filmé l’attentat. Il y a également la famille de Lee Harvey Oswald, le personnel de l’hôpital, le chef de la sécurité. Inévitablement, un petit parfum de complot plane sur tout ça, mais le réalisateur ne force pas le trait inutilement dans ce domaine. On évite tout sensationnalisme, c’est toujours ça de pris.
Malheureusement, le film, à force de vouloir rester dans les rails et se cantonner à une description très factuelle des évènements, n’évite pas certaines chausses-trappes. Tous ces personnages réunis autour d’un évènement historique d’importance finissent par s’effacer derrière lui. Ne reste plus alors que l’anecdotique, ce qui est suffisant pour faire de Parkland un film intéressant. Avec un sujet pareil, on attendait davantage.
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